En lisant 𝑉𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛𝑜𝑠 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑠 de Delphine Horvilleur, j'ai découvert un détail fascinant : le lien entre notre représentation du fantôme et l'habit mortuaire juif, appelé sargueness (en Alsace Lorraine)

Dans la tradition juive, cet habit, est scellé par une couture qui enveloppe le disparu avec respect et solennité.

Mais le fantôme, lui, semble être celui "dont le vêtement est lâche, ou mal cousu" : les extrémités de son linceul flottent, ouvertes, marquant un passage inachevé. Privé de fermeture définitive, il erre dans notre monde, image d'un souvenir qui persiste et refuse de se refermer. 👻🕊️

La figure du fantôme incarne autant une peur ancestrale qu’un respect profond pour ceux qui nous ont précédés. En réapparaissant dans nos histoires, il symbolise un rappel que la frontière entre le passé et le présent est poreuse, et qu’à travers la mémoire, les disparus continuent de façonner nos vies et nos croyances.

✨ Ce post conclut mon challenge d'octobre : 31 jours de symboles et d'histoires culturelles. Merci pour vos échanges et votre curiosité, qui ont rendu cette expérience enrichissante ! 🙏

💬 Quel symbole ou quelle anecdote vous a particulièrement marqué ce mois-ci ? Partagez vos pensées ou impressions en commentaire ! 👇

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Crédit graphique : la sublime Sarah Attig 🇧🇪🇨🇦🇹🇳🇫🇷 !

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