Pourquoi l’étude du soufisme a-t-elle sa place chez Callianthus ?

 

Si nous avons décidé de consacrer un post à ce livre sur le soufisme, une référence en la matière, c’est qu’il fait écho à une posture face au monde. 

 

Initiation au soufisme par Éric Geoffroy

En effet, dans cette branche de l’islam, souvent considérée comme sa composante « mystique », il est question d’envisager ce qui nous entoure d’un point de vue transcendant. De dépasser notre vision classique, d’élargir notre focale à des dimensions plus subtiles.

LES SIGNES DE L’UNIVERS  

« En Islam, on ne médite pas sur l’essence divine, mais sur les Noms, les Attributs, sur les signes de l’univers, présence tangible de Dieu en sa Création. » 

C’est alors que l’on ne considère plus seulement les choses pour ce qu’elles sont mais en tant que symboles. En ce qu’ils font appel à quelque chose de plus grand, de plus large. C’est précisément ici que Callianthus trouve son écho.

Etre capable d’identifier chaque signe, que ce soit une plante, un oiseau, un symbole, c’est rentrer en contact avec une transcendance.

 A travers nos lectures, c’est ce que nous souhaitons faire ici. Evidemment, notre but premier n’est pas celui de rentrer en contact avec la transcendance, mais nous nous retrouvons dans le chemin que font les soufis pour accéder à ces états. Car ce chemin passe par l’étude de l’environnement, de ce qui nous entoure. Celle qui nous tient tant à coeur ici.

Il est dit que les soufis ont deux guides dans ce monde : la Connaissance et l’Amour. L’un et l’autre sont des modalités d’approche du divin.

UNE LANGUE SACRÉE 

Aussi, le lien du soufisme a l’Islam, se traduit également par la langue. L’arabe, en tant que langue sacrée véhicule par sa stucture un entrelacs de symboles. 

« La structure des langues sacrées, tissée de symbolisme, est capable de transmettre, par une série de résonances, des significations qui s’étendent du monde de l’homme à celui des esprits et des idées éternelles. » 

Nous avions commencé à entrevoir la richesse des langues anciennes avec l’étude de l’hébreu biblique, l’arabe nous le confirme.

Et si nous remontions à la source ? Aux idéogrammes? –> L’une des prochaines lectures consacrée aux langues aura pour objet les hiéroglyphes!

 
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